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Le Shou Bo

Le Shou « main » et Bo « combat » signifie littéralement « combat à mains nues ». Il est daté de la dynastie Qin, vers le IIIe siècle av J.C.

Il se caractérise par l’utilisation de toutes les techniques de combat à mi-distance et corps à corps :

  • La boxe avec les mains (Da),
  • L’art des saisies(Na),
  • La boxe avec les pieds (Ti),
  • L’art des projections (Shuai).

Aujourd’hui, sous sa forme compétitive, il se caractérise par l’utilisation de différentes techniques de coups de poing et de pied, l’utilisation de saisies et de projections au sol.

La lutte chinoise «Shuai Jiao»

Le Shuai Jiao est l’art martial chinois le plus ancien. Le Shuai « projection, projeter au sol » et Jiao « corne ou faire tomber par le jeu des jambes » signifie « projection avec la corne ou projection avec l’aide des jambes ».

L’histoire nous apprend que, vers le IVe millénaire av. J.-C., un art martial de Kung-Fu militaire était également connu sous le nom de « Jiao Di ». En ce style, les soldats portaient des casques à cornes avec lesquels ils tentaient de frapper et de vaincre leurs adversaires.

Aujourd’hui, sous le nom de Shuai Jiao, un combattant en portant d’une veste à manches courtes « le Dalian », essaie de faire des saisies afin d’amener au sol l’adversaire sans frapper ou utiliser des techniques Chin-Na.

C’est l’art du combat au corps à corps. sol.

Le Shou Bo Shuai Jiao est un art martial traditionnel, respectueux et non-violent, d’origine Chinoise qui met l’accent sur les techniques de l’esquive ainsi que de la projection.

De plus, il favorise la mise en œuvre des stratégies susceptibles de déstabiliser l’adversaire, le désarmer et enfin le neutraliser en développant des techniques de saisies et de projection dans le respect de l’adversaire, du duel sain et structurant. On évite, le plus possible, la pratique des techniques d’auto-défense de façon brutale provoquant une violence inutile.

Il s’adresse à ceux qui veulent contrôler leur agressivité en restant très efficace dans l’art de l’auto-défense. Le combattant sait s’adapter et utiliser la force de son adversaire pour le faire chuter. Les pratiquants développent leur sens de l’observation pour avoir une forme souple, fluide et très mobile au combat.

Lors de compétition, les déplacements rapides et les nombreux changements de saisies rendent le combat vivant et spectaculaire.

Il est enseigné en France par le Grand Maître Yuan Zumou.

La boxe chinoise «Sanda»

Le San « disperser » et Da « frapper » signifie littéralement « combat libre », est une forme de combat libre du Wu Shu.

C’est l’expression sportive des arts martiaux chinois par opposition au Wu Shu Kung Fu traditionnel. Il se caractérise par l’utilisation des poings et des jambes afin d’exécuter des frappes, des projections de type lutte et des sorties de zone.

Créé au XXe siècle, et est considéré comme l’une des deux composantes de l’entraînement des arts martiaux chinois, en complément de la pratique des formes (taolu).
Il se divise en deux sous-disciplines :

• le Qingda ou light Sanda (light contact)
se joue toucher, les frappes ne sont pas portés avec une grande puissance où les K.O. sont strictement interdits.

• le Sanda (full contact)
se joue plein contact où les K.O. sont autorisés.

Le Sanda se joue avec des protections : casque, plastron, paire de gants, paire de protège tibias (Sanda Light), coquille et protège-dents.

Il peut être perçu comme l’application des techniques martiales ou du combat libre d’arts martiaux chinois.